LE NUMERO 324 EN KIOSQUE
Plein écran La Charente-Maritime
Starter Les actualités du mois
Destination L’Arbre qui chante
Test trois axes OMM M-7 Servator, un balcon volant !
Test autogire Bumble B, pas folle la bête !
Test pendulaire Piuma, comme une plume !
Exposition Des ULM au Salon de l’auto ? Une histoire belge
Mécanique Rotax 912 ULS : les problèmes de démarrage
Pilotage Des signes qui ne trompent pas !
Voyage En ULM de la Guyane à la Californie :
à travers les Caraïbes et l’Amérique centrale
BUMBLE B
Pas folle la bête !
Michel Babou fait le buzz ! Il vient de commercialiser un nouvel autogire « malin ». Entendez par là pas un biplace gros et lourd mais une machine 1+1, idéalement placée en poids, prix et en performances. A-t-il réussi ?
PIUMA
Comme une plume !
Le Piuma essaye de revenir aux fondamentaux de notre activité. Une machine simple, sûre, légère, facile à mettre en oeuvre et ne coûtant pas un bras ! Le début du retour à la raison ?
M-7 Servator
Un balcon volant
Il y a dix ans disparaissait le G97 Spotter. La société OMM nous propose aujourd’hui une version améliorée de cet ULM bénéficiant notamment d’une visibilité hors du commun. Direction l’Italie pour en prendre les commandes !
ROTAX 912 ULS
Évitons les problèmes de démarrage
les 912 de 100 ch, particulièrement les modèles un peu anciens, semblent être fréquemment sujets à de sérieux problèmes de démarrage, avec des à-coups violents qui peuvent provoquer des dommages importants. Causes et remèdes.
EXPOSITION Bruxelles
DES ULM AU SALON DE L’AUTO ?
Une histoire belge
Une fois encore, un des palais de l’European Motor Show de Bruxelles accueillait les acteurs économiques de l’aviation belge de loisir. Une magnifique image de notre activité pour un public néophyte. Un vivier de pilotes pour demain !
L’ARBRE QUI CHANTE (DÉPT 07)
L’Ardèche méridionale ! Cette piste privée est accolée à une ancienne exploitation agricole de 15 ha. Entièrement rénové avec goût, l’endroit est un havre de paix pour le pilote... et toute sa famille ! Aux portes de la Provence, ce joli mas en pierre offre tout confort. Une destination au soleil !
Plein Ecran
D’ÎLE en ÎLE
Entre terre et océan
Le plein siouplait !
de Dimitri Delemarle
Après le grand dossier sur l’essence proposé le mois dernier et suite à vos nombreux courriers, nous revenons au travers de ces quelques lignes sur un point qu’il nous semble utile de préciser.
Je veux parler du remplissage à la pompe. En effet, nous sommes nombreux à nous approvisionner à la station du coin pour refueler nos ULM.
Nous aborderons donc ici la « dangerosité » de l’essence transportée ainsi que la manière de procéder à la pompe. Un récent accident dans une station Total à Aix-en-Provence a débouché sur une note de mise en garde.
Les faits : un client, en possession de deux bidons en plastique et d’un métallique, commence le remplissage de ce dernier. Il constate alors que le pistolet de l’appareil distributeur est en feu. Dans la panique, il tente d’éloigner les trois jerricans non rebouchés… Je ne vous fais pas un dessin puisque son véhicule a totalement brûlé. Par chance, il n’a eu que des brûlures superficielles.
Selon la note, la cause de l’accident est l’électrisation* par écoulement d’un liquide. Dans ce cas présent, les jerricans placés dans un carton (matériau isolant) dans le coffre n’étaient pas reliés à la terre. En le remplissant, le client ne semble pas avoir touché avec le pistolet de carburant son jerrican métallique, ce qui a provoqué une décharge étincelle qui a enflammé les vapeurs du récipient (ATEX, ATmosphères EXplosives).
S’il avait touché avec le pistolet son jerrican métallique avant de commencer, il n’y aurait normalement pas eu de problème ! Si la première des recommandations de la note conseille de ne pas utiliser de jerrican
métallique, il existe quand même un danger avec les modèles en plastique. Deux types de décharges peuvent se manifester à la pompe. Une dite « étincelle » peut apparaître avec le jerrican essence non relié à la terre ou une autre en « aigrette » qui se produit en présence d’un isolant comme le jerrican plastique. Lorsque l’on approche un élément métallique relié à la terre, il s’occasionne une décharge. Mais alors que faire ?
La note d’information conclut par quelques recommandations. Les bidons plastiques sont préconisés. Le mieux est de les déposer sur le sol, en dehors de la voiture. Pour les paramotoristes transportant leur machine dans leur coffre, ne remplissez jamais directement votre réservoir dans le véhicule.
Lors du remplissage, il faut également tenir le pistolet complètement dans le bidon, au contact du plastique. Il faut impérativement refermer le bidon sitôt plein avant de remplir le suivant, pour éviter une dispersion de vapeurs d’essence. Il s’agit d’un peu de bon sens qu’il est juste de rappeler de temps en temps.
L’approvisionnement de l’essence est un problème récurrent, une autre solution consiste à s’équiper d’une remorque-citerne mobile aux normes (www.reservoirs-pegase.fr ).Bons vols et prudence… dès la pompe !